Visite de Mme Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Santé, à Puigcerdà [es]

La ministre de la Santé, Madame Roselyne Bachelot, s’est rendue à Puigcerdà en Espagne le lundi 26 avril 2010, aux côtés de son homologue espagnole, Madame Trinidad Jiménez, pour visiter le chantier du premier hôpital transfrontalier d’Europe et dans le cadre de la signature de la convention de groupement européen de coopération territoriale (GECT).
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© Ruben Moreno - Generalitat de Catalunya

A cette occasion était également présent le président du gouvernement régional de Catalogne, M. José Montilla et de nombreuses autres personnalités politiques.

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© Ruben Moreno - Generalitat de Catalunya

- Lire le discours de la ministre de la Santé, Mme Roselyne Bachelot-Narquin

- Télécharger le dossier de presse sur l’hôpital transfrontalier de la Cerdagne

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Dossier de presse (PDF - 2 Mo)

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Image de synthèse du futur hôpital transfrontalier

- Le futur hôpital transfrontalier de la Cerdagne à Puigcerdà :

Le premier hôpital transfrontalier d’Europe verra le jour à Puigcerdà, en Catalogne, à la frontière franco-espagnole. Ce projet ambitieux, qui mobilise les énergies des deux pays, montre que la construction européenne est désormais une réalité tangible, incarnée dans des programmes de progrès et de solidarité.

Située au cœur de la montagne catalane, à l’extrémité Ouest des Pyrénées-Orientales, la Cerdagne se déploie harmonieusement de part et d’autre de la frontière franco-espagnole.

La Cerdagne n’était pas préparée à une telle explosion démographique saisonnière. De plus, en matière de santé, elle manque d’une structure hospitalière capable de faire face aux urgences. Tant pour les résidents que pour les visiteurs de passage, la contrainte est la même : pour certains villages isolés, pas d’hôpital à moins de cent kilomètres.

Le projet d’une coopération transfrontalière pour la construction d’un nouvel hôpital s’est imposé en raison de la configuration géographique de la région. Car la ville espagnole de Puigcerdà, située à seulement 2 Km de la frontière, dispose déjà d’un hôpital tandis que celui de Perpignan est à plus de 100 Km. La logique privilégiait donc la mise en place d’une structure commune à Puigcerdà.

Depuis 2002, une convention entre les deux hôpitaux simplifie déjà les formalités pour les malades. Le futur hôpital fonctionnera en réseau, notamment pour la prise en charge des pathologies graves, grâce à des conventions avec les responsables des centres hospitaliers de Toulouse et de Perpignan ainsi que leurs homologues espagnols.

Cette expérience unique n’est possible qu’au prix de gros efforts d’harmonisation. Il s’agit notamment de faire coïncider des systèmes profondément différents : en Espagne, par exemple, le domaine de la santé est entièrement décentralisé. La « Generalitat de Catalunya » (l’Administration régionale de Catalogne) est donc souveraine sur ce dossier ; tandis qu’en France, les décisions incombent entièrement à l’Etat.

Pour la première fois, la République française va donc contribuer au financement et à la gestion d’un établissement de soins situé hors de ses frontières. L’investissement prévu s’élève à plus de 31 millions d’euros, dont 40% seront pris en charge par la France, le reste étant directement financé par l’UE, l’Espagne et la Communauté autonome de Catalogne.

L’ensemble du projet sera géré par un groupement européen de coopération territoriale (GECT). Ce nouvel outil communautaire, disponible depuis le 1er juillet 2006, a été créé pour faciliter et promouvoir les coopérations transnationales et interrégionales entre États membres. Il permet de simplifier les procédures et de surmonter les barrières constitutionnelles, légales et financières, qui ont pu jusqu’à présent faire obstacle aux projets de développement transfrontalier.

Dernière modification le 26/05/2010

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