Enseignement supérieur : la France à la 3e place mondiale [es]

Communiqué de presse du ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (Paris, 15 août 2021)

La ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Frédérique Vidal, se réjouit du classement 2021 de l’Academic Ranking of World Universities (ARWU), plus connu sous le nom de « classement de Shanghai », où la France garde la 3e place.

La ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation salue tout particulièrement la progression de l’université Paris-Saclay qui passe de la 14e à la 13e place après s’être illustrée en mai dernier pour la deuxième année consécutive au 1er rang mondial pour les mathématiques dans le classement de Shanghai. Sorbonne université progresse de quatre places pour atteindre le 35e rang mondial. Paris Sciences et Lettres ainsi que l’Université de Paris se maintiennent respectivement dans le TOP 50 et le TOP 100 mondial. La ministre félicite également l’INSA Toulouse et Montpellier Business School pour leur entrée dans ce classement.

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Foto : Université de Paris Saclay

L’excellence des universités françaises et la force de leurs liens avec les organismes nationaux de recherche permet ainsi à la France de conserver sa 3e place mondiale derrière les Etats-Unis et le Royaume-Uni.

Au-delà du maintien de 30 établissements français dans le classement 2021, Frédérique Vidal se réjouit de voir la position des universités françaises renforcée au sein des classements internationaux. C’est un élément majeur de reconnaissance internationale de l’excellence et de l’attractivité de nos établissements d’enseignement supérieur et de recherche dans une période dans laquelle notre pays n’a jamais eu autant besoin de ses scientifiques pour faire face aux défis globaux des prochaines années.

Cela vient ainsi confirmer la politique menée en matière d’enseignement supérieur et de recherche par la France ces dernières années. Une dynamique renforcée depuis 2017 par la mise en œuvre de nouvelles formes de regroupements expérimentaux entre établissements et qui le sera d’autant plus dans le cadre de la loi du 24 décembre de programmation pluriannuelle de la recherche.

Avec un soutien inédit de 25 Md€ supplémentaires au cours des 10 prochaines années, la programmation de la recherche permettra à la France de continuer de se distinguer parmi les grandes nations scientifiques. Cet investissement s’articulera dans le sens d’une ambition commune avec les investissements d’avenir, le plan de relance, le programme de recherche « Horizon Europe » ainsi que les contrats de plan Etat-Région.

Pour rappel, les universités françaises ont déjà été distinguées lors du classement thématique de Shanghai, en mai 2021 : 83 établissements français y figuraient, dont 40 parmi les 100 premiers mondiaux pour au moins une thématique (+3 par rapport à 2020), permettant ainsi à la France de se classer à la 1e et 3e place en mathématiques, à la 3e place en écologie ainsi qu’en océanographie, entre autres.

“J’adresse toutes mes félicitations aux établissements qui ont été distingués et à travers eux à toutes les équipes qui les font vivre au quotidien. Encore une fois, la France rayonne au meilleur niveau international grâce à l’excellence de ses universités, de ses écoles et de ses organismes de recherche. Plus que jamais, les nouveaux modèles d’universités mis en place en 2018 font leur preuve : trois des quatre universités françaises classées dans le TOP 100 sont ainsi issues de cette politique de regroupement d’établissements. Cette progression française est aussi le reflet de notre politique ambitieuse en matière d’enseignement supérieur et de recherche : investissements massifs avec la Loi Recherche, le déploiement du P.I.A.4 appuyé par le plan de relance et une augmentation significative du budget de l’E.S.R.I. depuis 2017, confirmation de nouvelles initiatives d’excellence, ... Notre ambition, c’est de porter en France les prochaines générations de scientifiques au plus haut niveau international” a déclaré Frédérique Vidal.

A propos du classement de Shanghai

Effectué par l’Université chinoise Jiao Tong depuis 2003, ce classement a pour objet d’évaluer l’engagement des établissements d’enseignement supérieur dans leurs activités de recherche. Les 1000 meilleures universités mondiales sont classées selon 6 critères pondérés : le nombre d’alumni prix Nobel et Médailles Fields Alumni (10 % de la note globale), le nombre d’enseignants-chercheurs Prix Nobel et Médailles Fields (20 %), le nombre de chercheurs hautement cités (20 %), le nombre d’articles publiés dans Nature and Science (20 %), le nombre d’articles indexés dans Science Citation Index-Expanded et Social Science Citation Index (20 %) ainsi que la performance académique des professeurs, reprenant les 5 indicateurs précédents divisé par le nombre d’enseignants-chercheurs permanents (10 %).

(Source : Site web du ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation)

Dernière modification le 18/01/2024

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